Le top des races de chien japonais

L’Akita Inu

L’Akita Inu, aussi appelé Akita Ken, est né dans la préfecture d’Akita. Il s’agit d’une race ancienne, puisqu’elle a vu le jour trois-cent ans plus tôt. L’Akita Inu a été créé pour la chasse à l’ours, au sanglier et au cerf, mais également pour la garde. Il était descendant de l’Akita Matagi, un chien de combat très apprécié. En 1931, l’Akita Inu est élevé au rang de monument naturel par le gouvernement japonais. Après la Seconde Guerre mondiale, les effectifs sont très affaiblis, mais la race est sauvée par des éleveurs passionnés. Dans les années 1960, des Akitas Inus sont importés aux États-Unis, ce qui donnera naissance à la race de l’Akita Américain.

L’Akita Inu est un chien intelligent et très affectueux avec ses maîtres, mais il se montre méfiant avec les étrangers. C’est pour cette raison qu’il fait un formidable chien de garde.

L’Épagneul japonais

L’Épagneul japonais est un chien de petite taille, aussi appelé Chin. Malgré son nom, l’Épagneul japonais serait en réalité originaire de Chine. Il serait arrivé au Japon au VIIIe siècle, après avoir été offert aux souverains japonais. Il arrive en Europe au XIe siècle. Il fut très longtemps le chien des classes supérieures et de l’aristocratie. L’Épagneul japonais est le chien de compagnie par excellence.

Loyal, éveillé et affectueux, il se montre également d’une grande douceur. Il est très attaché à son maître. Ce chien intelligent peut parfois donner du fil à retordre pour une première adoption.

Le Husky de Sakhaline

Le Husky de Sakhaline, aussi appelé Karafuto-ken, est une race particulièrement rare. Comme son nom l’indique, il est bien né sur l’île de Sakhaline (aujourd’hui sous gouvernance russe). L’histoire de la race est malheureusement encore très mal connue, et il n’existe, aujourd’hui, que quelques éleveurs au Japon.

Le Husky de Sakhaline appartient à la catégorie des chiens de traîneau, même s’il est bien moins connu que le Husky de Sibérie ou que le Malamute de l’Alaska. Très endurant, incroyablement courageux et intelligent, il se montre aussi sociable et affectueux. Il est relativement indépendant, mais il n’est pas fait pour une vie d’isolation.

Le Shikoku

Le Shikoku, aussi appelé chien de Kôchi, Shikoku-Inu ou Kôchi-Ken, est originaire de la région montagneuse de Kôchi, sur l’île de Shikoku, qui lui a donné son nom. Il existait par le passé trois variétés de Shikoku, en fonction de leur région d’origine : Awa, Hata et Hongawa. Ce sont les caractéristiques de cette dernière qui sont conservées dans la race actuelle. Le Shikoku a été élevé au rang de monument naturel du Japon en 1937.

Le Shikoku possède un tempérament bien équilibré, même s’il peut parfois se montrer dominant. C’est pour cette raison qu’il n’est pas conseillé comme premier chien, car il convient mieux à des personnes expérimentées.

Le Spitz japonais

Le Spitz japonais descend sans doute du Spitz allemand, arrivé au Japon dans les années 1920. Un spécimen est exposé pour la première fois en 1921 lors d’une exposition à Tokyo. En 1925, deux couples de grands Spitz blancs sont importés depuis le Canada. D’autres croisements ont lieu dans les années 1930. En 1948, un premier standard est établi.

Le Spitz japonais est un chien gentil, affectueux et docile. Il est plutôt réservé avec les étrangers et fait un bon chien d’alerte. Il est malgré tout d’un naturel silencieux et discret. Ce n’est pas le plus obéissant des toutous.

Le Terrier japonais

Le Terrier japonais est né au Japon au XVIIe siècle, à partir de croisements entre des terriers européens importés dans le pays du Soleil Levant, à Nagasaki, dans l’enclave hollandaise. Si le Terrier japonais existe toujours aujourd’hui, il est particulièrement rare hors du Japon.

Le Terrier japonais est un chien gentil, doux et affectueux. Il aime jouer, et est un très bon compagnon de jeu pour les enfants. Il apprécie également la présence de ses congénères. Il faut en revanche prendre garde aux animaux de plus petite taille, car il possède un fort instinct de chasseur.

Le Tosa Inu

Le Tosa Inu est né dans la province de Tosa, qui lui a donné son nom. Il est né de croisements avec des chiens occidentaux, comme le Bulldog, le Mastiff, le Saint-Bernard, le Bull Terrier ou encore le Dogue allemand à partir de la fin du XIXe siècle. En France, le Tosa inscrit au LOF est considéré comme un chien de catégorie. En revanche, s’il n’y est pas inscrit, il est considéré comme un chien de première catégorie et est donc interdit.

Malgré sa taille, le Tosa est un chien calme. Il se montre plutôt patient et n’est pas agressif. C’est un formidable chien de garde, qui peut parfois se montrer dominant avec les autres chiens de même sexe. Ce n’est pas un toutou à mettre entre toutes les mains.