Un Peu d’Histoire
Comme c’est souvent le cas, les origines du Sacré de Birmanie s’accompagnent d’une jolie légende. Il y a longtemps, en Birmanie, un prêtre, vivant dans le temple d’une déesse aux yeux dorés, possédait un chat appelé Sinh. Un jour, le prêtre fut tué au sein du temple, et le chat sauta sur sa tête avant de regarder une statue de la déesse. La fourrure du félin prit alors une teinte dorée, sauf ses pattes qui restèrent immaculées au contact des cheveux blancs du prêtre. Les yeux de Sinh devinrent également bleus comme des saphirs. Tous les chats du temple subirent la même métamorphose à la mort de Sinh. Cette jolie légende, que l’on doit à Marcelle Adam, est bien sûr totalement fausse.
On a également raconté qu’un couple de Sacrés de Birmanie avait été dérobé dans un temple en Birmanie, puis rapporté en France à bord du yacht d’un milliardaire américain. Rien n’atteste de la véracité de cette histoire. En réalité, le Sacré de Birmanie serait né en France d’un croisement fortuit d’un chat Siamois avec des pattes blanches et d’un Persan. C’est dans l’Hexagone que la race a ensuite été développée : le Sacré n’aurait donc de Birman que le nom.
Après la Seconde Guerre mondiale, la race est pourtant en péril. Il ne reste en effet qu’un couple. C’est de ce couple que descendent aujourd’hui tous les Birmans dans le monde. Grâce au travail acharné de plusieurs éleveurs, le Sacré de Birmanie échappe à l’extinction pour être aujourd’hui l’un des chats les plus populaires du monde. Il prend le nom de Sacré de Birmanie en 1950 pour éviter les confusions avec le Burmese.