La Santé de l'Oriental Shorthair
L’espérance de vie de l’Oriental Shorthair est comprise entre 12 et 15 ans. Elle est dans la moyenne de nombreuses races de félin, même si vous ne devez pas oublier que ces chiffres restent indicatifs. Votre matou dépassera peut-être les 15 ans, comme il vous quittera hélas peut-être plus tôt, victime d’un accident ou d’une maladie.
Maîtriser le hasard est impossible, mais quelques précautions vous permettront de mettre toutes les chances de votre côté. Tout d’abord, sachez que les chats qui ont accès à l'extérieur sont plus susceptibles d’avoir un accident ou de tomber malade. Vous pouvez donc garder votre Oriental Shorthair chez vous pour le protéger ou lui aménager un enclos sécurisé. Nourrissez aussi correctement votre boule de poils. Une alimentaire de piètre qualité risque d’avoir des effets négatifs sur le long terme. Enfin, n’oubliez pas de consulter régulièrement un vétérinaire !
Si la race est plutôt solide, il faut quand même faire attention à :
Amyloïdose
Cette maladie rare se caractérise par un dépôt anormal d’une protéine, l’amyloïde, dans les organes. Les causes sont génétiques ou secondaires, suite à d’autres problèmes. Les symptômes dépendent de l’organe touché. Si les reins sont atteints, la maladie entraîne par exemple de l’insuffisance rénale. Hélas, il n’existe pas de traitement efficace contre l'amyloïdose, et le pronostic reste mauvais.
Syndrôme des côtes plates
Le terme scientifique est pectus excavatum. On constate un aplatissement, et parfois un creusement, de la cage thoracique. Dans les cas les plus graves, la maladie entraîne des difficultés respiratoires sérieuses. Bien souvent, les chatons atteints meurent avant l’âge de trois semaines. S’ils survivent, il est possible que la cage thoracique retrouve son volume normal. Elle peut aussi rester plate, mais sans effets secondaires sérieux.
Strabisme
Le strabisme se caractérise, comme chez les humains, par un trouble oculaire. Il peut être convergent, divergent ou vertical. Lorsque l’animal naît atteint de strabisme, sa vision n’est pas affectée dans la plupart des cas.
Atrophie progressive de la rétine
Cette maladie oculaire se caractérise par une dégénérescence progressive de la rétine, qui entraîne, dans les cas les plus sérieux, la cécité. Cependant, l’animal ne souffre pas et peut même tout à fait mener une vie normale.