La Santé du Norvégien
L’espérance de vie du Norvégien est comprise entre 14 et 16 ans. C’est donc un chat assez solide, qui n’a rien à envier aux chats de gouttière réputés pour leur longévité. Il est vrai que certains chats de race ont des durées de vie moyennes beaucoup plus basses. Dans le cas du Norvégien, son statut de race naturelle, qui s’est développée sans croisements, joue en sa faveur, là où des races très modifiées (Sacré de Birmanie, Ragdoll) sont plus fragiles.
Plusieurs paramètres influent directement sur l’espérance de vie d’un félin :
Son sexe
Les femelles ont tendance à vivre plus longtemps que les mâles.
La stérilisation
Les chats castrés et stérilisés sont également plus résistants que les autres.
L’accès à l’extérieur
Les chats d’appartement sont moins exposés aux dangers (vols, accidents, bagarres entre félins) que les autres.
Enfin, les chats errants ont une espérance de vie particulièrement basse. Rares sont ceux qui vont au-delà de 8 ans. Le chat domestique, lui, est beaucoup plus solide et peut vivre plus de 15 ans s’il est bien soigné.
Est-il possible de prolonger l’espérance de vie de son Norvégien ? Quelques précautions vous permettront en effet de mettre toutes les chances de votre côté, à commencer par une alimentation de très bonne qualité. Pensez aussi à consulter régulièrement votre vétérinaire au moindre doute. Mieux vaut prévenir que guérir. N’oubliez pas de faire vacciner votre chat contre les maladies qui touchent toutes les races (typhus, coryza, leucose).
Le Norvégien jouit d’une santé solide et robuste. Pour autant, il est touché par deux pathologies qu’il convient de connaître.
La cardiomyopathie hypertrophique
Il s’agit d’un épaississement du muscle cardiaque au niveau du ventricule gauche. À terme, le chat présente une insuffisance cardiaque. Il est possible de le détecter grâce à une radiographie. Un traitement peut être mis en place.
La glycogénose type IV
Rare, cette maladie touche 4 chats sur 1000 et est spécifique au chat des forêts norvégiennes. Il s’agit d’une maladie génétique et héréditaire. La plupart des chatons qui en sont atteints naissent mort-nés. 12% des chatons touchés survivent cependant à la naissance et connaissent un déficit en Glycogen Branching Enzyme, la molécule qui permet le stockage du glucose dans l’organisme. Les chatons malades meurent vers l’âge de six mois. Il n’existe aucun traitement contre la glycogénose type IV.