Un Peu d’Histoire
Le Maine Coon est une race plus ancienne que l’on pourrait le croire, car si la popularité de cette race de chat a surtout explosé à partir des années 1950, elle est en réalité apparue au XIXe siècle. Selon une légende, un ancêtre du Maine Coon serait issu du croisement avec un raton laveur, coon en anglais. Bien évidemment, cette légende n’a aucun fondement dans la réalité. Une autre théorie avance que le Maine Coon descendrait des chats Angoras de Marie-Antoinette. La reine déchue aurait en effet envoyé six félins aux États-Unis pendant qu’elle préparait sa fuite de France. Le bateau qui transportait les animaux serait ensuite arrivé à Wiscasset, dans le Maine, où les chats se seraient mêlés aux félins locaux.
Une troisième hypothèse fait remonter la race encore plus loin dans le temps. En effet, les ancêtres du Maine Coon seraient des chats croisés avec des chats amenés par les Vikings autour de l’an mil et des chats de ferme locaux. Il est vrai que le Maine Coon partage une ressemblance physique avec le Norvégien.
Autre théorie : les ancêtres du Maine Coon ont été importés par des immigrés européens dans le Maine, ou, selon l’une des premières propriétaires de la race au XIXe siècle, Mme Pierce, par des riches familles du Maine. Mme Pierce a également avancé l’idée que les ancêtres des Maine Coon étaient des chats Angora embarqués sur les navires pour chasser la vermine.
Toujours est-il que c’est au XIXe siècle que les fermiers du Maine commencent à développer la race avec sérieux. C’est d’ailleurs à cet État américain que le Maine Coon doit une partie de son nom. Le premier Maine Coon, appartenant à Mme Pierce, se prénommait Captain Jencks. À partir du XXe siècle, la race quitte la côte Est des États-Unis pour partir à la conquête de l’Ouest, mais tombe un peu dans l’oubli jusqu’aux années 1950. Sa popularité repart alors à la hausse. Le premier Maine Coon arrive en France en 1981, mais la race se développe surtout à partir des années 1990. Depuis, sa popularité ne se dément pas, y compris dans l’Hexagone. Il occupe même le premier rang des pedigrees déclarés au LOOF en 2019 !