Un Peu d’Histoire
Les origines exactes du chat Bleu russe sont assez controversées. Comme son nom l’indique, c’est à la Russie que la paternité de la race a été attribuée, mais selon certains experts, les ancêtres du Bleu russe auraient aussi pu venir du pourtour méditerranéen. D’ailleurs le Bleu russe a porté divers noms au cours de son existence : Bleu de Russie, Bleu d’Espagne, Bleu du Caucase, Bleu d’Irlande, Bleu de Norvège ou encore American Blue Cat, Chartreuse Blue, ou même Russian Shorthair, entre autres.
Selon une théorie assez répandue, le Bleu russe serait originaire du port d'Arkhangelsk, en Russie. Des chats à l’épaisse fourrure bleue y étaient notamment chassés afin de confectionner des vêtements. Il aurait été ramené par des marins en Angleterre dès le XVIe siècle. Pour certains, le Bleu Russe partage aussi des origines communes avec le Chartreux – qui arbore un beau pelage similaire – ou même avec le British Shorthair.
Toujours est-il que le Bleu russe est une race dite naturelle. Elle s’est développée sans intervention de la main de l’homme jusqu’au XIXe siècle. À partir de là, l’élevage du Bleu s’est systématisé via des éleveurs anglais et scandinaves, qui ont grandement participé au développement de la race.
Des Bleus russes sont également importés au Canada et aux États-Unis à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Dans l’Hexagone, le Bleu russe débarque pour la première fois en 1925, mais il est alors appelé à l’époque chat de Malte ou Maltais.
La Seconde Guerre mondiale manque de signer l’arrêt de mort de la race, dont les effectifs fondent comme peau de chagrin. Le Bleu russe ne doit son salut qu’à des éleveurs britanniques et scandinaves. Différentes lignées apparaissent, qui se distinguent au niveau morphologique. En 1990, un type américain du Bleu russe, plus léger et fin, apparaît.
Sachez également qu’il existe une variété de Bleu russe à poil long appelée Nebelung, obtenue après des croisements avec des chats à poil long.