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January 10, 2025

La digestion du chien

Comprendre le mécanisme de digestion de son chien permet de mieux choisir les croquettes qui composent son alimentation et mieux prévenir les désagréments digestifs. La physiologie digestive fonctionne essentiellement grâce à deux principaux types de mécanismes : le transit (grâce auquel les aliments peuvent avancer dans le tube digestif) et les sécrétions digestives (qui vont permettre la digestion des aliments). Explications.

L'appareil digestif du chien : c’est quoi ?

Le système digestif permet chez le chien comme chez l’être humain de transformer les aliments ingérés en éléments que notre corps pourra utiliser pour fonctionner et se renouveler. Pour faire simple, il est donc composé :

  • de l’appareil digestif (cavité buccale, pharynx, œsophage, estomac, de l’intestin grêle constitué du duodénum, du jéjunum, iléon, gros intestin constitué du cæcum, du rectum, du côlon et de l’anus),
  • d'organes qui jouent une fonction essentielle dans la digestion notamment : le foie et le pancréas.

Chez les chiens, les aliments restent dans l’estomac entre 4 et 10 h : celui-ci sert de réservoir, avant de passer rapidement vers l’intestin grêle (45 min à 1h) pour finir dans le côlon.

Enfin, selon la race de chien, l'individu et ses besoins, repas et donc digestion ne se passeront pas de la même manière! Il faut bien connaître son chien pour bien connaître ses besoins alimentaires uniques.

Une digestion en plusieurs étapes chez le chien

La digestion du chien se fait en plusieurs étapes, chacune se passant dans un organe différent avec des sucs différents qui y travaillent.

Le rôle de la salive

La salive est un liquide incolore, inodore et insipide, résultant de la sécrétion des glandes salivaires.

Elle a un rôle essentiellement mécanique, puisqu'elle va « lubrifier » le bol alimentaire et permettre à celui-ci de glisser plus facilement jusqu’à l’estomac du chien.

Contrairement aux humains ou aux bovins, par exemple, les chiens ne sécrètent pas d'amylase salivaire, une enzyme qui rend l'amidon et le glycogène assimilables.

Le rôle de l'estomac

Contrairement à l'oesophage qui n'assure qu'une fonction de transport, il s’agit d’un organe essentiel dans les étapes de la digestion : réservoir digestif, il prépare les aliments à leur passage vers l'intestin grêle.

C'est une sorte de grosse machine à laver qui va stocker, brasser et mélanger les aliments ingérés par le chien pour en faire une mélasse contenant plus de 50 % d’eau : le chyme. Durant ce processus, le suc gastrique, sécrété par des muqueuses qui tapissent l'estomac, est particulièrement important.

Composé d'acide chlorhydrique, d'eau et d'enzymes comme la pepsine, il enrobe les aliments déglutis et neutralise certaines bactéries alimentaires. C'est lui qui va dissoudre les aliments pour en faire de très petites particules qui formeront le chyme, et c'est lui qui permettra en premier l'assimilation (ou hydrolase en langage scientifique) des protéines.

C'est par ailleurs l'acidité du pH de cet organe (qui peut être proche de 1, ce qui en fait l'organe le plus acide du corps) qui permet de créer l'environnement favorable à toute cette phase digestive.

Le suc gastrique : 4 missions pour une digestion réussie

Il va activer la pepsine, qui va permettre l’élimination des protéines.

  • Il va les dégrader sous une forme digestible (la protéolyse).
  • Il signale lorsque le chyme est prêt à quitter l'estomac pour rejoindre l'intestin grêle et poursuivre la digestion. Tant qu'il ne sera pas à un pH suffisamment acide, le chyme restera dans l’estomac, qui sert aussi de réservoir. Une fois le bon pH atteint, la valve de l’extrémité inférieure de l’estomac, le sphincter du Pylore, s'ouvre et libère le chyme dans l’intestin grêle. Le niveau de pH du chyme qui entre dans l’intestin grêle va lui-même déclencher la libération d’enzymes pancréatiques (pour la suite du processus digestif) et de bicarbonate de sodium (pour éviter que le chyme ne brûle l’intestin grêle).
  • Il limite enfin la croissance des micro-organismes qui pénètrent dans le corps avec l’alimentation, ce qui prévient et limite les infections.

Pour qu’il digère bien, l’estomac du chien doit secréter la bonne quantité d’acide au bon moment :

→ S'il y a production d'acide alors que l’organe est vide, cela va irriter la muqueuse et peut même pénétrer dans la partie supérieur de l’intestin grêle (le duodénum) et le dissoudre en partie. C'est ainsi que se forment les ulcères. Il peut aussi remonter l’œsophage et provoquer des reflux et des brûlures.

→ S'il y a sous-production d’acide alors que l’estomac est plein, par exemple en cas de stress - qui ralentit voire arrête la digestion, cela peut entraîner sensations de nausée et diarrhée pour votre chien.

Quand la production d’acide chlorhydrique est trop faible (par exemple, si la ration donnée est trop faible en protéines), le système digestif peut arrêter de fonctionner. Les différents messages ne sont pas envoyés à d’autres organes du corps du chien, et certains mécanismes ne sont pas enclenchés, ce qui peut entraîner de nombreux problèmes. L’organisme va préférer garder le chyme jusqu’à ce qu’il atteigne un niveau de pH correct.

Par conséquent, le chyme va rester plus longtemps dans l’estomac, ce qui ralentit l’élimination de la nourriture sans pour autant que les nutriments soient bien décomposés. Cela peut entraîner douleurs, lourdeurs voire brûlures causées par des irritations. C'est bien le manque d’acidité qui cause des brûlures : l’estomac demeure quand même très acide, ce qui irrite la muqueuse gastrique en laissant la nourriture trop longtemps avant de la faire descendre vers l’intestin grêle.

Globalement, l'évacuation du chyme sera plus rapide avec une ration riche en eau, un repas de taille raisonnable et à bonne température.

Le rôle de l'intestin grêle

Cet organe, très court chez le chien alors qu'il peut atteindre 7 mètres chez l'Homme, ne représente que 15 % du système digestif de nos chiens : pourtant il est le pilier central de la digestion.

Il se décompose en trois parties : le duodénum, le jéjunum et l’iléon. Ces trois parties sont repliées sur elles-mêmes et recouvertes de villosités trop petites pour que nous puissions les voir à l’œil nu. Mais leur configuration unique leur permet d’absorber le maximum de nutriments dans le moins d’espace possible.

Il reçoit le chyme et donc les ingrédients réduits en particules de 2mm en moyenne. Ceux-ci vont être dégradés en nutriments au niveau principalement du duodénum puis assimilés au niveau du jéjunum et de l’iléon sous forme de protéines (acides aminés) de lipides (acides gras et monoglycérides), de glucides (sucres) et de minéraux et vitamines par l’organisme. Et tout ceci pour nos amis carnivores sur une durée très courte : 45 min à 1h seulement.

Le système digestif du chien

L'assimilation dans l'intestin grêle du chien

Le processus d'assimilation des nutriments par l'organisme s'opère dans cet organe. Il aide à digérer :

  • Les protéines : le processus est initié dans l'estomac par l'action de la pepsine et se poursuit grâce à l'action des enzymes pancréatiques et intestinales.
  • Les lipides : cela se fait grâce à l'action combinée des sels biliaires (venus du foie) et des enzymes pancréatiques
  • Les glucides : cela se fait par l'action de l'amylase pancréatique.
  • Les vitamines sont également assimilées par le biais des enzymes des parois intestinales.

Le saviez vous ?

Le système digestif du chien a une meilleure capacité de dégradation, de transport et d'absorption de l'amidon que celui du chat ou même du loup. C’est l’une des raisons qui font que le chat est plus « carnivore » au sens « strict » que le chien, souvent qualifié « d’opportuniste ».

Le rôle du pancréas et du foie

Ces deux organes situés dans une zone stratégique du tube digestif ont chacun un rôle capital dans le fonctionnement de la digestion et de l'équilibre de l'organisme en général.

Le pancréas régule la digestion et les niveaux de glucose

Un organe vital pour l’évacuation des aliments mais aussi pour la bonne régulation du glucose dans le sang. Lorsque le chyme arrive dans le duodénum, celui-ci libère des médiateurs qui entraînent la sécrétion du suc pancréatique. Le pancréas complète donc l'action de l'estomac et produit le suc pancréatique, un liquide incolore, inodore, visqueux et à pH neutre voire basique compris entre 7,1 à 8,2. Ce suc contient toutes les enzymes nécessaires à la dégradation protéique, celle des lipides et même des glucides sous certaines conditions et dans des quantités limitées.

La quantité de suc pancréatique sécrétée est quasi nulle en dehors des repas et n'apparaît que quelques minutes seulement après le début d'un repas.

Le foie

Dans chaque villosité intestinale, les molécules assimilées alimentent un minuscule vaisseau sanguin. Et tous ces vaisseaux de l’intestin grêle convergent ensuite pour passer par le foie du chien. C'est l'organe qui a pour mission de détecter la présence de substances nocives dans la nourriture avant que celle-ci n’aille rejoindre le coeur et les organes. Une fois nettoyée la nourriture peut alors continuer son chemin.

La sécrétion biliaire est sécrétée par le foie de façon assez continue et uniforme. Elle a un rôle important notamment dans l’élimination des graisses.

Quand les capacités de digestion de l’intestin grêle sont dépassées, les glucides et les protéines non digérées continuent leur chemin et se retrouvent dans le gros intestin.

Le rôle du gros intestin

Cet organe, constitué du côlon et du rectum, est composé d’un écosystème unique à chaque individu, fragile, qui prospère plus ou moins en fonction des conditions. Chez le chien, il est plus important, et représente autour de 20 % de l’appareil digestif.

C'est le passage dans le gros intestin qui ralentit considérablement la durée du transit alimentaire. Chez les chiens et les chats, ce temps de passage est moins long, cet organe étant plus petit. La durée d’un passage ? Elle varie du simple au triple en fonction de la quantité des ingrédients restants et de leurs « capacités » à être valorisés ou non par la flore intestinale.

Le côlon pour sa part est un endroit lisse, propre, brillant et adapté à la vie de milliards de micro-organismes dixit bactéries, appelées flore intestinale, parce qu’elles sont comme la vie végétale de l’intestin : elles contribuent à la bonne santé du côlon et de tout le corps. Ces bactéries intestinales sont aussi connues sous le nom de probiotiques, elles sont favorables à la vie.

La première fonction vitale du côlon est de réguler l’hydratation du corps. Il absorbe l’eau de la nourriture et l’apporte à l’organisme. S’il n’y a pas assez de liquide dans la nourriture, le côlon fera alors passer de l’eau du corps dans les selles pour éviter la constipation. D’où l’importance de donner une nourriture riche en eau à votre chien !

C’est aussi l’endroit où des minéraux vitaux comme le calcium et des vitamines comme la vitamine B12 et la vitamine K sont assimilés ainsi : tout ce que le gros intestin résorbe est transféré au foie via la circulation sanguine.

Ce n’est qu’à la toute fin du processus de travail du gros intestin que les selles se forment dans le rectum.

Comment faciliter la digestion de son chien

Ce processus sera plus ou moins aisé selon la nature des aliments ingérés, la quantité d’eau consommée, et les quantités apportées.

La viande pour aider à digérer

La sécrétion d’acide chlorhydrique HCL, qui rend le pH stomacal acide, est influencée par plusieurs facteurs dont la teneur protéique de la ration. Or, la viande est l’un des aliments les plus riches en protéines. Donner un aliment riche en viande favorise donc l’acidité stomacale, la dégradation alimentaire et la limitation des proliférations bactériennes pour votre chien.

Une alimentation riche en eau

La digestion est un processus exigeant beaucoup d’eau. Celle-ci a plusieurs fonctions pendant les repas : elle aide à « nettoyer » les particules alimentaires vers l’œsophage et dans l’estomac, elle permet aussi de briser les gros morceaux de nourriture, et aide les acides et les enzymes à accéder aux particules alimentaires.

Boire pendant que l’animal s’alimente ou donner des ingrédients riches comme la viande ou de la pâtée en eau permet ainsi d’aider au processus digestif dans son ensemble.

Un apport en graisses limité

Lorsque le chien mange trop, le foie va être en mesure de stocker l'excédent et ainsi de faire des réserves d’énergie. En cas d'excès de lipides ou de glucides, le foie va fabriquer... du gras !

On ne rappellera jamais assez qu'un chien obèse risque plusieurs pathologies très graves. Et surcharger le foie risque en plus de le détériorer.

Quid des glucides et protéines peu digestes ?

Le pancréas sait s'adapter aux variations dans l'alimentation. Mais il ne faut pas trop le pousser non plus... Cela risque de perturber l'amylase. Ainsi, un apport protéique excessif de mauvaise qualité ou en glucides peut entraîner des troubles digestifs.

Lorsque les glucides lentement digestibles telles que les béta-glucanes de l'orge ou de l'avoine, les pectines du seigle, les pentosanes des graines de légumineuses atteignent le gros intestin, elles y subissent des fermentations acides par la flore qui fermente et tire son énergie des glucides : les germes Gram Positif.

Et nos chères bactéries ravies vont ainsi fonctionner à fond et produire... du gaz. S'il y a un excès de glucides, il y aura également un excès de gaz, des acides gras volatils (tel que l'acide acétique, butyrique...), parfois de l'acide lactique et autres qui vont enflammer la paroi digestive.

Les parois intestinales enflammées vont tenter de réagir et d’évacuer cette source d’agression : des diarrhées avec flatulences pourront apparaître aussi que d’autres problèmes, notamment un baisse de digestibilité des protéines, du sodium et du potassium entre autres.

Lorsqu'il s'agit de protéines peu digestibles, l'azote peu digestible fait l'objet non plus de fermentations, mais de putréfactions par la flore qui tire son énergie des protéines : les germes Gram négatifs. Ils vont donner naissance à des acides aminés toxiques. En cas d'excès, cela formera selles plus humides, plus foncées et malodorantes.

Dans les formes chroniques, ces troubles digestifs provoquent une surcharge hépatique, avec souvent des sensibilisations alimentaires et donc des allergies accrues, un pelage terne, sec, rugueux voire des signes d'encéphalose hépatique et jusqu’à une augmentation de l’urémie.

Comment éviter gaz et diarrhée à votre chien ?

Pour éviter ces désagréments, il faut contrôler les apports en glucides et ne recourir qu'à des amidons traités par la chaleur, et finement broyés afin d'en faciliter au maximum le processus digestif. Et privilégier présentant des protéines digestes et de qualité.

Il vaut mieux aussi limiter les graines de légumineuses qui fermentent plus facilement.

En règle générale, pour limiter l’ensemble de ces troubles liés à un surplus de « mauvaises » protéines et de glucides « peu digestes », il vaut mieux :

  • Éviter les changements brutaux de régime alimentaire qui empêchent les adaptations de la physiologie digestive (sécrétions enzymatiques principalement) et entraînent des inflammations de l’appareil digestif dans sa globalité pouvant aller jusqu’à de la diarrhée, des flatulences, de l’apathie voire une baisse des défenses immunitaires et même la formation d’allergies. Il est recommandé pour tout changement de régime de respecter une transition alimentaire de 4/5 jours au minimum.
  • Éviter les surcharges alimentaires qui submergent les facultés enzymatiques de l'intestin grêle du chien et tendent à accélérer le transit digestif. Chez les animaux nécessitant un niveau alimentaire élevé, par exemple chez les jeunes, les nourrices ou les chiens de travail, il est ainsi souvent recommandé de fractionner les apports journaliers en 2 voire 3 portions et de donner des aliments facilement digestibles.
  • Éviter les sources protéiques avec un profil (en acides aminés) non complet et difficilement assimilables, ou qui échappent à la résorption dans l'intestin grêle et entraînent des putréfactions du gros intestin.
  • Éviter les facteurs anti-digestifs, par exemple les graines de soja ou même de haricot. Une cuisson bien contrôlée détruit ces anti-enzymes sans altérer les protéines.

Privilégier une cuisson douce pour l'ensemble des aliments présents dans la ration.

Les fibres à la rescousse

Les glucides totalement indigestibles, comme la cellulose brute pour les chiens, améliorent l'hygiène digestive par leur effet de balayage du gros intestin. Ce balayage permet d’évacuer les substances « fermentescibles » et de limiter les « putrescibles », ce qui permet de réduire l'activité microbienne, et donc l'irritation de la paroi digestive. Elles ont ainsi - lorsqu’elles sont données en petite quantité - une fonction importante dans l’action mécanique de digestion chez le chien.

Les fibres solubles et gélifiantes (comme la pulpe de betterave) dans une dose raisonnable de 1 à 5 % de la ration permettent grâce à leur fort pouvoir de rétention d’eau :

  • D’augmenter la viscosité du contenu stomacal.
  • De diminuer le flux du transit gastrique et de sécher son contenu - ce qui limite les diarrhées.
  • D’augmenter l’état de satiété - ce qui limite les comportements gloutons.
  • De diminuer l’obésité et les risques de surpoids en diminuant l’assimilation des graisses. permettent via une acidification du contenu digestif.
  • De contribuer à l’hygiène digestive.
  • De diminuer le développement de micro-organismes dangereux comme les Salmonelles.

Les fibres insolubles - comme le son de blé - accélèrent la fréquence des selles et leurs volumes. Elles évitent ainsi les phénomènes de constipation, d’accumulation de substances nocives / irritantes voire cancérigènes et stimulent le côlon. Or, un côlon stimulé est un côlon qui garde sa bonne santé.

Si vous avez des doutes quant à l’alimentation à privilégier pour votre chien selon sa race, son poids, son âge, ou ses éventuelles pathologies ou recommandations, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un vétérinaire-nutritionniste qui saura vous guider dans l’élaboration de ses portions alimentaires.

Si vous souhaitez offrir à votre chien une alimentation saine et sur-mesure, pensez à la Ration Ménagère. C’est le meilleur moyen de contrôler avec précision ce qu’il ingère et d’orienter son alimentation en fonction de ses besoins.

Le risque digestif le plus important est la dilatation torsion chez le chien. Pour la prévenir, veillez à ne pas le nourrir au minimum 1h avant ou après une effort, même une promenade.

Quels sont les troubles digestifs chez le chien ?

Les troubles digestifs chez les chiens sont en général un problème fréquent, mais la plupart du temps sans gravité, à condition qu’ils soient passagers.

La constipation

La constipation se caractérise par une difficulté à aller à la selle. On considère que le transit est ralenti si l’animal ne défèque plus qu’une seule fois par jour. On constate une difficulté à l’expulsion et des selles souvent dures et sèches. La constipation touche souvent les chiens de petite race, les chiens sédentaires, âgés ou obèses. Pour aider ces animaux, choisissez une alimentation riche en fibres et de très bonne qualité. Vous pouvez ajouter certains légumes, comme les haricots verts ou les courgettes. Pensez aussi à faire faire de l’exercice à votre toutou ! C’est essentiel pour préserver sa santé.

La diarrhée

La diarrhée chez le chien est également très courante et ne dure en général pas plus de 48 heures. Au-delà, nous vous recommandons de demander rapidement conseil à un vétérinaire, surtout si la diarrhée est associée à des vomissements. La première chose à faire est de mettre votre compagnon à quatre pattes à la diète, le temps de mettre son transit au repos. Bien souvent, l’alimentation est à nouveau en cause : elle n’est pas adaptée à l’animal. Si votre toutou a les intestins sensibles, il aura besoin d’une nourriture pauvre en céréales ou hypoallergénique. Le problème du transit trop rapide se retrouve chez certaines races nordiques comme le Malamute ou le Husky, chez les chiens stressésou chez les chiens sportifs.

L’occlusion intestinale

L'occlusion intestinale, qui peut être totale ou partielle, se caractérise par une obstruction au niveau du système digestif du chien. Celui-ci ne peut alors plus évacuer normalement les selles. L'occlusion intestinale peut être provoquée par plusieurs facteurs, comme l'ingestion d'un corps étranger, des tumeurs, une constipation prolongée, une hernie ou encore une torsion de l'intestin. L'occlusion intestinale doit être prise en charge le plus rapidement possible par le vétérinaire. Le traitement dépendra de la nature de l'occlusion.

Le vomissement

Le vomissement, à ne pas confondre avec la régurgitation, est un processus mécanique visant à éliminer le contenu de l'estomac, longtemps après l'ingestion d'un ou de plusieurs aliments. Les causes du vomissement sont diverses et variées. Si les vomissements sont parfois sans danger pour le chien, ils peuvent aussi cacher des pathologies très graves constituant des urgences vétérinaires. Si les vomissements sont fréquents et durent plusieurs jours, prenez rapidement contact avec un vétérinaire.

La dilatation-torsion de l’estomac

La dilatation-torsion de l'estomac, aussi appelée retournement de l'estomac, touche surtout les chiens de grande taille, mais d'autres chiens de plus petit gabarit sont aussi concernés. Il s'agit d'une urgence vétérinaire absolue. L'estomac bascule sur lui-même. Les voies d'entrée et de sortie sont alors bouchées. L'estomac gonfle et peut provoquer un éclatement de la rate et une hémorragie interne. Plus la dilatation est prise en charge rapidement, plus le pronostic est bon, mais le taux de mortalité reste relativement important.

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