Diversifier nos sources de protéines : une urgence !
Dans un monde qui possède des limites en termes d’espace, de ressources, de capacité à produire notre nourriture, et face aux problèmes environnementaux que nos modes de consommation et de production ont engendrés (réchauffement climatique, malnutrition, etc), le premier challenge des 50 prochaines années sera d'abord d'arriver à nourrir l'ensemble de la population mondiale... avant même de penser à le faire convenablement !
La production de viande est une source de pollution (gaz à effet de serre, intrants dans les sols et les nappes phréatiques...) et de souffrance animale, qui demande actuellement d'énormes ressources – précieuses et limitées - en eau et en nourriture pour les animaux d'élevage. A long terme, la viande pourrait même devenir une denrée en raréfaction, en raison de ces problématiques mais aussi pour satisfaire la demande croissante de pays en pleine croissance comme la Chine.
Il est donc vital d'envisager d’autres alternatives de sources en protéines, plus respectueuses notamment de notre environnement et de nos ressources, aussi bien pour les humains que pour nos animaux. Sur ce plan, les protéines végétales ont bonne presse, et en combinant des protéines de différentes origines (céréales/ légumineuses) il est tout à fait possible d’obtenir un apport en protéines de qualité pour nous, les humains.
Mais nos carnivores domestiques ne sont pas « faits » pour vivre, et vivre bien, en mangeant des protéines végétales. Sous certaines conditions, il est tout à fait possible pour un chien sain et adulte en bonne santé de s’en sortir plus ou moins bien quelque temps.
Mais c’est déjà bien plus risqué pour un chiot en croissance, ou un chien avec des soucis de santé, et juste impensable pour nos amis les chats.