Faire de l’agility avec son chien : tous nos conseils

Parmi toutes les disciplines canines, l’agility occupe aujourd’hui une place de choix ! De plus en plus populaire, elle réunit en effet de nombreux adeptes à travers toute la France et de multiples compétitions sont organisées chaque année. Faire de l’agility participe au bien-être du chien, en lui permettant de se dépenser, mais aussi de socialiser avec d’autres animaux et de passer de merveilleux moments avec son propriétaire. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur l’agility !

Qu’est-ce que l’agility ?

L’agility est une activité relativement récente, puisqu’elle est née en 1977, à l'initiative de John Varley, prestigieux membre du Cruft Dog Show. Afin de divertir les visiteurs venus assister à l’exposition, il souhaitait mettre en place un spectacle amusant et impressionnant.

Baptisée agility, cette nouvelle discipline est présentée pour la première fois au grand public en 1978. L’année suivante, elle est reconnue par le Kennel Club anglais, mais il faut attendre 1989 pour que la Fédération Cynologique Internationale crée une commission spécifique pour homogénéiser la discipline, en passant par les obstacles, les parcours et les catégories.

En France, l’agility existe depuis 1988. Selon la Société Centrale Canine, elle compte aujourd’hui 10 000 licenciés, 600 concours par an ainsi que des équipes nationales représentant l’Hexagone au cours des compétitions internationales.

Le principe de l’agility est très simple : le chien doit terminer un parcours d’obstacles le plus rapidement possible et sans commettre d’erreurs ou de fautes. Les différents obstacles sont :

  • Des haies,
  • Des tunnels rigides ou des tunnels souples, appelés chaussettes,
  • Des balançoires,
  • Des rampes.
  • Des slaloms entre des poteaux.

Lorsqu’il fait une erreur face à un obstacle, le chien reçoit une pénalité. L’autre critère pris en compte par les juges est la rapidité de l’animal : plus le chien sera rapide, et plus le binôme sera bien classé (à condition qu’il ne collectionne pas les fautes !). Le maître ne peut guider son chien que par la voix : le collier ou la laisse ne sont en effet pas autorisés. Il est aussi interdit de toucher l’animal pour le guider !

Pourquoi faire de l’agility avec son chien ?

L’agility constitue une excellente façon de permettre à votre compagnon à quatre pattes de se dépenser. C’est une discipline assez physique, y compris pour le propriétaire, ce qui vous offre la possibilité, à vous aussi, de faire de l’exercice. Parfait, donc, pour lutter contre l’obésité et le surpoids !

L’agility requiert une excellente communication entre le chien et son propriétaire. Cette discipline est donc le moyen idéal de renforcer la relation que vous entretenez avec votre compagnon à quatre pattes.

En rencontrant de nombreux chiens de toute taille et de tout caractère, ainsi que d’autres personnes, votre chien peut aussi améliorer sa socialisation.

Les conditions pour pratiquer l’agility

Toutes les races de chien peuvent faire de l’agility, y compris les animaux sans pedigree. Il existe cependant certains concours réservés aux chiens inscrits au LOF. Vous devez remplir certaines conditions pour pouvoir participer.

  • En théorie, le chien ne peut participer qu’à partir de l’âge de 18 mois. Pour certaines races, cet âge a été abaissé à 12 mois.
  • Le chien doit être éduqué correctement. L’agility suppose en effet d’être en contact avec d’autres animaux et d’autres personnes. Pour la sécurité de tous, votre animal doit donc vous obéir.
  • Aucun vaccin n’est demandé. Cependant, pour la sécurité de tous les chiens présents, il est préférable que les vaccinations de votre boule de poils soient à jour.

Pour pratiquer l’agility, il est impératif de détenir une licence délivrée par la SCC, via la Commission Nationale Éducation et Agility (CNEA). Vous pouvez pratiquer l’agility en loisir dans de nombreux clubs canins offrant cette discipline.

Quelles races de chien pour faire de l’agility ?

Comme nous l’avons dit, toutes les races de chien peuvent faire de l’agility. Cependant, certaines se montrent particulièrement efficaces et dominent les compétitions. On retrouve ainsi :

Même si votre chien n’est pas sur la liste, cela ne l’empêchera pas d’exceller dans la discipline. Et n’oubliez pas : l’important reste de participer.

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Le déroulé d’une épreuve d’agility

Les compétitions d’agility sont divisées en différentes catégories, en fonction de la taille de l’animal. Voici les quatre catégories :

  • Chiens de petite taille, moins de 37 cm au garrot en catégorie A.
  • Chiens entre 37 et 47 cm au garrot en catégorie B,
  • Chiens de plus de 47 cm au garrot en catégorie C,
  • Molosses en catégorie D.

Ces catégories permettent d’ajuster le parcours. En effet, la taille des obstacles doit être différente pour un chien de petite taille, un chien de taille moyenne ou un grand chien ! Pour la catégorie A, les obstacles font 30 cm, pour la catégorie B entre 35 et 45 cm et pour la catégorie C entre 55 et 60 cm.

De quoi est constitué un parcours d’agility ? Vous y trouverez des tunnels rigides, d’une hauteur de 60 cm et d’une longueur de 3 à 6 m, ainsi que des tunnels souples. Le chien devra aussi traverser des obstacles à zone. Il s’agit d’obstacles marqués, à certains endroits, par de la couleur. Pour réussir, le chien doit poser au moins une patte dans la zone de couleur. Le slalom se compose de douze piquets. Le chien doit entrer par la gauche et serpenter entre tous les piquets.

Le propriétaire, ou conducteur, communique avec son chien par la voix et lui donne des ordres. Il peut également faire des gestes de la main, mais il ne doit jamais porter son animal ou l’attraper pour le guider.

Une pénalité entraîne un retrait de cinq points. Votre chien peut par exemple prendre un obstacle à l’envers ou passer à côté. S’il réalise le parcours dans le mauvais ordre, il est éliminé.

En plus des points accordés par les obstacles, il existe également une contrainte de temps. Le temps de parcours ne doit pas dépasser le temps autorisé. Si le chien dépasse ce temps de parcours, il est éliminé.

En général, un parcours est constitué de dix à douze obstacles. Vous trouverez deux types d’épreuve :

  • L’agility avec zones de contact : le parcours sera composé de haies, de slaloms, de tunnels et d’obstacles à zone de contact.
  • Le jumping : le parcours sera essentiellement composé de haies, de tunnels et de slalom.

Quel matériel utiliser pour faire de l’agility ?

Vous pouvez tout à fait créer un parcours d’agility dans votre jardin. Vous pouvez également utiliser les obstacles dans des parcs à chien, mais vérifiez bien, auparavant, qu’il n’y a pas d’autres toutous car cela pourrait les déranger, mais aussi perturber votre chien ! Cela vous permettra d’entraîner votre boule de poils sans devoir vous rendre jusqu’au club, mais également de l’aider à faire de l’exercice au quotidien !

Avec cet équipement, vous n’aurez aucun problème à vous adonner à de nouveaux entraînements avec votre compagnon à quatre pattes. Mais rappelez-vous : vous devez attendre que celui-ci ait grandi pour vous lancer. Les chiots, en pleine croissance, ne sont pas du tout faits pour l’agility. Pire encore, vous risqueriez de mettre la santé de votre chien en jeu.

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